Force mentale pour être dans le 1%

18 oct. 2016

Force mentale - Persévérance - Martin St-Louis - LNH - Jonathan Lelievre

Imaginez pour un moment que…

…vous êtes un jeune joueur de hockey de Laval, vous êtes passionné de votre sport et vous jouez avec plaisir. Vous avez de bonnes habiletés, un instinct offensif et un bon coup de patin. Comme la plupart de vos amis hockeyeurs, vous rêvez de jouer dans la ligue nationale un jour. C’est la chose que vous voulez le plus au monde, vous êtes passionné du hockey.

À l’adolescence, vous vous rendez compte que tous vos coéquipiers vous dépassent déjà en terme de taille. Malgré votre poussée de croissance, vous êtes tout de même, plus souvent qu’autrement le plus petit joueur de votre équipe. L’adversaire vous bouscule aisément et ne vous laisse pas d’espace sur la glace.

Quoi faire de plus?

Malgré votre talent et vos habiletés certaines, on ne s’intéresse pas à vous plus qu’il faut, si bien qu’au niveau midget vous n’êtes pas sélectionné pour faire partie de l’équipe provinciale, et ce, même si vous êtes le meneur de la ligue au niveau des points marqués dans la saison régulière. Vous êtes au sommet du classement des pointeurs, mais on ne vous invite pas à faire partie de l’équipe.  Vous vous dites probablement : mais qu’est-ce que je peux faire de plus?

Lors du repêchage de la Ligue de Hockey Junior-Majeur du Québec (LHJMQ), vous comptez bien vous reprendre et faire mentir ces gens qui n’ont pas cru en vous. Mais encore là, il y a très peu d’intérêt envers vous. Les équipes de la LHJMQ ne sont pas intéressées par un petit joueur comme vous.  Comment réagissez-vous? À quoi ressemble votre niveau de confiance?

Une lueur d’espoir cependant, les universités américaines démontrent de l’intérêt et souhaitent vous offrir une bourse d’études. Vous n’êtes pas tout à fait prêt à quitter le Canada, et vous décidez donc de jouer une saison dans le Junior A avec les Hawks d’Hawkesbury en Ontario. Vous marquez 37 buts en plus d’amasser 50 passes pour un total de 87 points en SEULEMENT…31 matchs. Pas si mal pour un joueur de petite taille.

«Vous marquez 37 buts en plus d'amasser 50 passes pour un total de 87 points en SEULEMENT...31 matchs! Pas si mal pour un joueur de petite taille.»

S’exiler pour continuer d’avancer

Après cette année dans le junior A, vous décidez finalement d’accepter une bourse d’études afin de poursuivre l’école et le hockey…aux États-Unis dans la NCAA. À votre saison recrue, vous amassez 51 points en 33 parties.

À votre 2e année universitaire, vous êtes parmi les meilleurs marqueurs de la ligue, avec une récolte de 71 points en 35 parties. L’année suivante, encore mieux. C’est un impressionnant total de 85 points en 35 parties.

Suite à tout ce succès dans la NCAA, peu à peu, les gens de la ligue nationale vous démontrent de l’intérêt. Malgré des offres potentielles, vous décidez tout de même de terminer votre 4e et dernière année universitaire.

Cette saison sera un peu moins productive pour vous. À la fin de la saison, les gens de la ligue nationale de hockey se montrent beaucoup moins intéressés par vos services si bien que seuls les Sénateurs d’Ottawa vous offrent une invitation à leur camp d’entraînement, mais ils vous libèrent rapidement. Vous vous retrouvez les mains vides.

Toujours une alternative

À défaut de jouer dans la ligue nationale, vous décidez d’aller tenter votre chance dans la ligue internationale. Vous récoltez 50 points en 56 parties. Et c’est là que les Flames de Calgary (LNH), suffisamment impressionnés, décident de vous offrir un contrat professionnel. Vous êtes cependant dirigé immédiatement vers la ligue américaine où vous terminez la saison.

La saison suivante, à votre plus grand bonheur, vous faites vos débuts avec le grand club, vous jouez maintenant dans la ligue nationale!!!…Cependant, ça ne va pas comme vous le souhaitez et vous ne jouez que 13 parties dans la LNH cette année-là, le reste dans la ligue américaine. Vous décidez de persévérer, de croire en vos moyens et de continuer à travailler fort malgré tout.

«Vous décidez de persévérer, de croire en vos moyens et de continuer à travailler fort malgré tout.»

L’année suivante, vous jouez 56 parties avec les FLAMES dans la LNH mais ce ne sera pas assez pour conserver votre place sur l’équipe. Votre contrat est racheté au courant de l’été et vous êtes maintenant agent libre sans restriction, plus aucun contrat dans les poches.

Est-ce la fin de votre carrière? Est-ce que vous arrêtez là? Quel est votre niveau de confiance à ce moment? Que prenez-vous comme trajectoire?

Se relever une fois de plus

Loin d’avoir perdu espoir, une nouvelle chance vous est offerte. Le Lightning de Tampa Bay décide de vous offrir un contrat…chose qu’ils ne regretteront jamais.

Vous allez jouer 1134 parties dans la LNH et marquer 1033 points. Vous terminerez meilleur pointeur de la ligue à deux occasions, vous gagnerez le trophée Hart à une occasion, vous participerez 6 fois au match des étoiles, vous gagnerez le Lester B Pearson à une occasion en plus de remporter une médaille d’or aux jeux olympiques…  Ah oui…et vous gagnerez AUSSI la coupe Stanley en 2004! 

À l’âge de 40 ans, vous déciderez de prendre votre retraite…bien méritée!

Mise à jour : vous serez AUSSI intronisé au temple de la renommée du hockey en 2018, à votre première année d'éligibilité. 

Wow! Pas mal pour un joueur JAMAIS repêché de 5pi8, l’un des plus petits de la ligue nationale!! Un petit joueur…au TRÈS GRAND CŒUR!

Vous le reconnaissez?

. . .

Je vous invite à réfléchir quelques instants sur cette histoire. Je vous assure, ce n’est pas de la fiction. C’est bel et bien ce qui s’est passé pour Martin St-Louis. C’est une histoire inspirante dont tous les athlètes (de tous les sports) peuvent s’inspirer.

Demandez-vous :

  • À quelle point dans cette histoire est-ce que j’aurais baissé les bras?
  • Qu’est-ce qui m’aurait poussé à continuer mon parcours malgré tout?
  • Les obstacles que je vis présentement, est-ce qu’ils minent ma confiance ou me rendent plus fort?

Faire partie du 1%

Clairement, sans une force de caractère exceptionnelle et une solide confiance en soi, Martin St-Louis n’aurait pas eu une carrière aussi spéciale. C’est lorsque c’est difficile et que ça fait mal qu’il faut continuer à avancer, à demeurer positif, à travailler fort et à croire en soi.

99% des gens s’arrêtent trop tôt dans ce genre de situation. Soyez spécial, soyez l’exception à la règle, soyez celui ou celle qui va au bout de lui-même, bref soyez le 1%.

Martin St-Louis - Persévérance - Psychologie du sport - 1%


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Catégories : Camp de sélection, Confiance, Fixation d’objectif, Gestion des émotions, Motivation, Persévérance, Préparation mentale

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