(DE 022) - Mon côté mauvais perdant prend-il trop de place lors de mes compétitions sportives?

15 nov. 2018

Mauvais perdant, attitude, compétition, performance, psychologie du sport

Credit photo : Alora Griffiths - Unsplash

Direction Excellence, épisode #022 – Mon côté «mauvais perdant» prend-il trop de place lors de mes compétitions sportives?

Est-ce que vous voulez tellement l’emporter que vous devenez mauvais perdant lorsque votre adversaire performe bien? Est-ce que ça vous arrive de souhaiter que votre adversaire ne fasse pas bien le jour de la compétition? Est-ce que c’est un problème de se concentrer que sur soi lors des compétitions, même si je peux avoir l’air antisociale? Si vous avez ce genre de questions, sachez que vous n’êtes pas seul. 

Être mauvais perdant, est-ce vraiment un problème?

Bienvenue au 22e épisode du podcast «Direction Excellence». Dans cet épisode, je fais un coaching express avec Élodie Morin, une athlète en powerlifting (dynamophilie). Élodie est, en général, satisfaite de ses performances, mais se questionne sur son attitude et son approche en compétition. Elle est plutôt du genre à être dans sa bulle, bien concentrée. Elle ne veut pas avoir une mauvaise attitude, mais c’est plus fort qu’elle : elle n’a pas le goût de parler avec les adversaires et elle n’arrive pas à être contente pour eux lorsqu’ils font bien.

À travers ma discussion avec Élodie, on va découvrir ce qui lui permet d’être à son meilleur le jour de la compétition. On parle, entre autres, des moments où elle tombe dans une zone négative, de la pression qu’elle s’impose et sur les raisons qui font qu’elle se concentre beaucoup trop sur les adversaires que sur sa propre performance. Dans un sport où les participants ont tendance à s’encourager entre eux, Élodie se questionne à savoir si son approche est la bonne. Pour elle, ce n’est pas le temps d’encourager les autres. C’est le temps de performer. 

Elle sent qu’elle agit de façon égoïste. Est-ce que c’est correct ou est-ce qu’elle devrait changer son approche? Nous en discutons. Par ailleurs, j’ai déjà composé un article sur le sujet. Pour en apprendre davantage sur le sujet, voir cet article : Pourquoi les athlètes auraient avantage à être plus égoïstes le jour de la compétition.

«Une défaite au niveau du résultat ne veut pas dire une défaite au niveau de la performance ou du processus. Je peux avoir bien performé sans toutefois être récompensé.» - Jonathan Lelièvre, préparateur mental

Durant notre entretien, j’explique aussi à Élodie l’importance de comprendre la différence entre les trois types d’objectifs suivants : résultat, performance et processus. C’est essentiel de se concentrer sur le bon objectif au bon moment. Ce peut faire la différence entre une performance de qualité et une performance décevante. Vous en voulez plus à ce sujet? Allez consulter l’article suivant : Le bon objectif au bon moment.

«Je dois apprendre à me concentrer un peu plus sur le processus, apprendre à me recentrer sur ce que j’ai à faire, dans le moment présent.» - Élodie Morin, athlète en powerlifting

À travers cette séance de coaching, j’explique aussi à Élodie qu’il est possible de voir la compétition sous un angle différent. Au lieu de la voir comme une confrontation, il est parfois avantageux de voir la compétition comme une collaboration. J’en ai justement parlé plus tôt dans la capsule vidéo suivante : La vraie signification de la compétition. Tous les athlètes qui ont tendance à être de mauvais perdants auraient intérêt à prendre quelques minutes pour visionner cette vidéo et se questionner sur leur propre vision de l’adversaire.

«Le résultat ne veut pas tout dire, tu as très peu de contrôle sur celui-ci et SURTOUT ce n’est pas sur le résultat que tu vas devoir aller travailler dans le gym la semaine suivante…c’est sur le processus.» - Jonathan Lelièvre, préparateur mental  

En conclusion, vous ne voulez pas manquer cet épisode. C’est une belle opportunité d’apprendre par l’entremise d’Élodie. Elle a été très honnête et transparente durant cette séance de coaching. Ce n’est pas facile de parler de notre côté mauvais perdant. Élodie a fait preuve d’une belle dose d’humilité et de vulnérabilité pour s’ouvrir comme ça. Nous pouvons tous gagner à écouter cet entretien. Bonne écoute!   

Élodie Morin en quelques mots :

Élodie est une athlète canadienne de powerlifting (dynamophilie). Elle a participé aux Championnats du monde en 2017 dans la catégorie des 18-23ans. Son objectif est d'y retourner un jour, cette fois-ci, dans la catégorie OPEN (senior).  

powerlifting, dynamophilie, élodie morin, psychologie, préparation mentale 

Pour suivre Élodie sur les médias sociaux

Facebook : www.facebook.com/teambemor 

Instagram : @elodimori     

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Catégorie : Podcast «Direction Excellence»

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